30 janvier 2015

 Un plat de pauvres, chargé d’histoire... 



Un plat de pauvres, chargé d’histoire, comme je les aime...

Des lentillons de Champagne, des cous de poulets, de l’échalote grise, un peu de graisse fine de canard, une tombée d’origan et de gros sel, et tout bio !

 Comme nous sommes passionnés d’histoire de l’alimentation et plus particulièrement par celle du petit peuple, nous avons essayé d’imaginer un plat qu’auraient pu faire les petits paysans de Champagne au XIXème siècle, avec donc des lentilles roses, quelques abats de volaille, des échalotes grises bien sûr puisque la Champagne est un de ses hauts et emblématiques lieux de culture, un peu de graisse de palmipède gras (l’Alsace n’est pas loin !) et une herbe de jardin, ici de l’origan, mais vous pouvez jouer avec thym, marjolaine, etc.

Faire fondre un peu de graisse fine* de canard, y colorer les cous (trois par personne), parsemer d’origan sec, ajouter les lentilles, une cuiller à café d’échalote grise hachée par personne et mouiller d’eau ou de bouillon. Laisser cuire à feu doux, saler en fin de cuisson.

 - Lentilles roses, dites lentillons de Champagne, de Brigitte & Didier Lambin …
 - Cous de poulets de Céline Soleille
 - Échalotes grises de Michel Cluzet

* la graisse fine de canard est celle que l’on retire méticuleusement autour des intestins des canards gras, long travail, mais superbe résultat !


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